le marché de l'emploi

Beaucoup de Kirghizes quittent les campagnes pour venir trouver du travail dans les villes. Cet exode rural est de plus en plus fort au Kyrgyzstan car les villes sont en développement et la main d’œuvre dans les constructions de bâtiments est demandée. Cependant c’est un pays pauvre, très pauvre, où il est difficile de vivre avec les salaires proposés par les entreprises. Le niveau de vie des Kirghizes est faible et l’économie du pays n’est pas bonne. Le pays ne connait que peu de croissance et le peuple n’en profite pas. Leur niveau de vie augmente moins vite que leur besoin c’est pourquoi le Kyrgyzstan est durement frappé par la pauvreté. Sur le bord des routes de Bichkek on croise énormément de jeunes hommes attendant des journées entières des personnes susceptibles de leur proposer un travail pour la journée. (Ex : décharger des camions, etc.) Le pays a traversé de gros problème politique ces dernières années. Cette fragilité du pouvoir et la corruption qui était présente et qui doit surement l’être encore paralyse totalement le développement du pays. Les gouvernements en place jusqu’en 2011 n’ont pensé qu’à eux de façon cupide en délaissant le peuple et en s’enrichissant sur son dos. C’est pourquoi l’émigration des Kirghizes vers la Russie ou la Chine est forte. Nombre d’entre eux quittent le pays pour trouver du travail et des salaires plus attractifs dans les pays frontaliers. On compte plus d’un million de Kirghizes en Russie. Mon collègue m’a expliqué qu’il était très intéressant et lucratif pour eux d’émigrer vers ces pays car là-bas ils gagnaient 2 à 3 fois plus pour le même travail qu’ici.

On assiste donc à deux flux au Kyrgyzstan. Les personnes des campagnes quittant leur terre pour trouver dans les villes du travail et donc de meilleures conditions de vie. Et les citadins qui, eux, préfèrent émigrer vers des pays plus riches et plus développés où la demande et les salaires sont plus avantageux pour eux.